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  • : Le blog de carpefeuch
  • : Cette association partie du collège Feuchères à Nîmes s'ouvre à TOUS ceux qui s'intéressent à la couleur romaine dans notre région. Nous organisons des rencontres, visites, conférences, ateliers autour de la romanité, et au nom de la convivialité antique et de son fameux "Carpe diem ! "
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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 15:51
Le voici , chez Dargaud, aux côtés de ses amis et complices de Muréna, Jean Dufaux à sa droite, et Claude Aziza, à gauche sur la photo : c'était en octobre dernier, à Bruxelles, où j'avais eu la joie de le rencontrer, simple, chaleureux, Le Muréna érotique venait de sortir et la suite était en projet .Martine.

Le voici , chez Dargaud, aux côtés de ses amis et complices de Muréna, Jean Dufaux à sa droite, et Claude Aziza, à gauche sur la photo : c'était en octobre dernier, à Bruxelles, où j'avais eu la joie de le rencontrer, simple, chaleureux, Le Muréna érotique venait de sortir et la suite était en projet .Martine.

Claude Aziza lui rend cet hommage :

Philippe Delaby est mort le 29 janvier 2014, il avait 53 ans. Son nom restera associé à la série Murena (Dargaud), tout au long de 9 tomes où éclatent son sens de l’épique, le flamboyant de ses couleurs, son art du portrait, souvenir de sa fascination pour Ingres et les peintres flamands. Le jeune garçon qui, à 14 ans, entre à l’école des Beaux-arts de Tournai, abandonne très vite la peinture pour la bande dessinée. Le prix Clio au salon de l’Histoire de Paris, en 1993, une nouvelle récompense, en 1997, au Festival de BD de Boulogne-sur-Mer pour un dessinateur désormais reconnu qui avait, trois ans auparavant, illustré au Lombard une aventure médiévale fantastique : L’Etoile polaire.

Puis c’est, la même année, l’aventure de Murena. Philippe Delaby va désormais se plonger dans les délices et les tourments de la reconstitution de la Rome néronienne, attentif aux moindres détails, des costumes aux monuments. Il donnera à l’incendie de Rome, dans le tome 8 (Revanche des cendres), les couleurs de l’Apocalypse. Récompensé, en 2011, pour l’ensemble de son œuvre par la ville de Bruxelles, il s’était lancé, en 2004, dans la série de La Complainte des landes perdues de son ami Jean Dufaux, pour un 8ème volet, La Fée Sanctus, paru en 2012.

Qu’on me permette de rajouter ici un souvenir personnel : j’ai connu Philippe Delaby, il y aura bientôt sept ans, pour cette aventure périlleuse qu’aura été la traduction latine du tome 1 de Murena : La Pourpre et l’or : sa fascination pour la Rome antique a créé immédiatement entre nous des liens d’amitié, partagés avec Jean Dufaux. Amitié que sa chaleur et sa gaieté communicatives ont vivifiée tout au long de ces années. Vale, mi Philippe, Sit tibi terra levis.

Claude Aziza

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