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  • : Cette association partie du collège Feuchères à Nîmes s'ouvre à TOUS ceux qui s'intéressent à la couleur romaine dans notre région. Nous organisons des rencontres, visites, conférences, ateliers autour de la romanité, et au nom de la convivialité antique et de son fameux "Carpe diem ! "
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3 novembre 2016 4 03 /11 /novembre /2016 21:42
Faune, feuillles et Fantin.....
Faune, feuillles et Fantin.....
Faune, feuillles et Fantin.....

Faune, feuillles et Fantin.....

Voici de quoi vous inciter à venir faire un petit tour dans les expos parisiennes , avec un complément parfait à celle dégustée à Montpellier au Musée Fabre, et que les parisiens ont maintenant aussi la possibilité de voir.

L'expo FANTIN-LATOUR (1836- 1904)

A fleur de peau,

au Musée du Luxembourg

jusqu'au 12 février 2017,

vaut le détour ....

FANTIN-LATOUR. Chronologie synthétique1836 :

Naissance à Grenoble. 1846 :Premières leçons de dessin.

1852 :Première copie au Louvre.

1857 :Rencontre avec Édouard Manet, James McNeill Whistler et Otto Scholderer

1859 : Refus de ses trois premiers envois pour le Salon. Premier séjour en Angleterre,

rencontre avec Edwin Edwards qui devient son marchand.

1861 : Première participation au Salon ; deuxième séjour en Angleterre.

1862 : Premières lithographies.

1864 : Présentation au Salon de l’Hommage à Delacroix et de Scène de Tannhäuser.

Troisième séjour en Angleterre.

1870 : Médaille de 3 e

classe au Salon pour

Un atelier aux Batignolles et La Lecture.

1875 :  Médaille  au Salon pour le

Portrait d’Edwin et Ruth Edwards

.1876 :  Voyage à Bayreuth, découverte de l’« art total » prôné par Richard Wagner.

L’Anniversaire, ambitieuse composition d’imagination.

Mariage avec Victoria Dubourg, peintre de natures mortes.

1878 : Premier séjour à Buré, dans l’Orne, chez l’oncle de Victoria.

1879 :  Chevalier de la Légion d’honneur.

1886 :  Réalisation de 14 lithographies pour

Richard Wagner, sa vie, ses œuvres

, d’Adolphe Jullien.

1888 : Réalisation des lithographies illustrant

Hector Berlioz, sa vie, ses œuvres

, d’Adolphe

Jullien.

1892 : Achat par l’État d’Un atelier aux Batignolles.

1899 : Dernière exposition au Salon.

1900 :  Officier de la Légion d’honneur.

1901 : Organisation d’une exposition consacrée à son œuvre graphique par la galerie Tempelaere.

1904 : Mort à Buré le 25 août.

 

Comme pour Frédéric Bazille, je dois ma connaissance de ce peintre un peu méconnu à ma fréquentation admirative et presque familière  d'Emile Zola. Je n'ai jamais suivi les grincheux qui prétendaient que ce n'était pas un grand écrivain, je l'ai suivi pas à pas dans ses romans comme dans ses articles de critiqued'art, comme dans sa vie -et celle de sa femme Alexandrine- qui ressemble bien à un roman du XIXème siècle. Du coup, comme lui et grâce à lui , j'ai côtoyé ces peintres. Et celui-là aussi, un Grenoblois encouragé au dessin par son père, monté à Paris pour suivre les grands peintres qu'il a copiés en guide d'entraînement au Louvre. Et cet art du portrait qu'il développe alors, c'est cela qui me plaît, plus que les natures mortes dont on a fait un spécialiste, et qui lui ont permis de bien vivre. Ce talent-là, c'est en Angleterre qu'il le cultive, aiguisant ainsi son don de l'observation.  Il va ensuite peindre des portraits comme il peint la nature, portraits de groupes, portraits de  famille avec des duos extrêmement  scénarisés, nus extraordinaires que son goût pour la photographie -goût que l'on sait être aussi celui de Zola, tous deux à cet égard aussi très modernes- magnifie ; toutes ces œuvres alors, quoique qualifiées de réalistes, sont aussi le résultat d'une envie d'innover, d'une  imagination et d'une sensibilité exacerbées. Avec, sur la fin de sa vie, une attirance pour la mythologie qui ne peut que nous plaire. Oui, fan de photos, poète, épris de musique et capable avant les autres de goûter à celle de Wagner, il est bien de son temps, où tout se mêle, où tout se trouve. Romantisme, réalisme, symbolisme.... Seul l'impressionnisme ne l'attirera pas.

Pas question de recenser toutes les œuvres que cette exposition permet de voir, voici juste une petite évocation de celles qui m'ont séduite. le diaporama qui suit vous ouvrira la visite.

J'ai aimé rentrer dans l'univers des grands artistes : Manet, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine...Dans L'hommage à Delacroix, 1864, le voici , il se trouve à côté du peintre anglais devant le   portrait de Delacroix, peint comme s'il était vivant au milieu de tous ce jeunes artistes, alors qu'il vient de mourir, et . debout et symétrique à cet homme en redingote, Manet, et, sévère, Baudelaire....(une autre expo propose au Musée du Romantisme de voir le siècle sous l'œil de Baudelaire).

1872, dans Coin de Table....Le revoici en numéro 5 ! Essayez de les identifier Pour certains c'est très simple ....Verlaine par exemple !

Et dans  ce célébrissime tableau (Un atelier aux Batignolles, 1870) ? Autour de Manet ? Auguste Renoir avec un chapeau, le barbu, c'est Zola, et Claude Monet tout à droite. Et le grand ???? C'est notre cher Bazille.

Je termine avec ce duo dans  La leçon de dessin dans l'atelier, 1879. On peint les gens comme des pots de fleurs ? je ne trouve pas ! Compositon simple en deux parties pour un tableau complexe et symbolique : c'est une métaphore de l'art, et de l'art féminin. L'une s'attache à ce qui est figé, visage de pierre, fleurs séchées, l'autre, brune, est tournée vers sa "collègue", blonde, vivant sujet.

Je laisse de côté d'autres merveilles mythologiques que vous saurez apprécier.

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