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Pourquoi
aller au Musée Archéologique un dimanche 14 février ?
- Pour y voir plus clair et revenir au bon vieux temps de la lampe à huile .....
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En fait, nous voulions écouter les explications d'un spécialiste sur l'histoire de la lampe à huile , un petit objet qui accompagne l'histoire des hommes et , à ce titre, est ce que Monsieur a qualifié de "marqueur archéologique". Du tesson incurvé pour faire brûler de la graisse animale ,
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à la lampe solide
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réceptacle de l'huile à brûler, puis à la lampe d'art,
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cet objet de commerce, travaillé au goût des clients, personnalisé, a accompagné les civilisations méditerranéennes.
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Avant de nous montrer les objets du Musée, Monsieur François CIVEYREL
nous propose un diaporama voyageur : lout autour de la Méditerranée , l'outil se
perfectionne depuis les lampes préhistoriques de fortune jusqu'à la lampe romaine, pratique mais aussi raffinée, qui a succédé aux lampes grecques et égyptiennes.... Quelques images valent
mieux qu'un long discours :avant d'en arriver à cette merveille de composition et de grâce , c'est vrai, non ? cet oiseau inscrit dans un oiseau, une vraie mise en abyme !, il faut observer de nombreuses étapes de
prefectionnement.C'est ainsi qu'on voit apparaître un réservoir à huile d'olive bien sûr, un trou bien plus gros qui va assurer la solidité de cette céramique, un bec.. et même des
ustensiles pour remplir.
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l'orient se remarque avec ce palmier incrusté dans une jolie lampe agrémentée d'inscriptions. Vous voyez double, c'est normal !
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L'arche d'alliance en réfère au judaïsme, tout comme bien plus tard il sera très à la mode - chrétienne - de choisir un motif christique avec lettres grecques, ou poisson symbole pour les premiers chrétiens de Jésus Christ dont les lettres en Grec façonnent le mot ICHTUS = poisson.. Ce poisson permettait aux premiers chréteins dont beaucoup ne savaient pas lire de se reconnaître entre eux.
Des fabriques de lampes, on en a trouvé, notamment près de Nîmes , l'art du lamiste (?) se reconnaissait à un sceau qui valait signature. Après le diaporama, un petit tour dans le Musée à la recherche de la lampe d'ALADINUS, nous voulions par magie retourner à l'époque où la flamme s'entretenait ! Où l'on ne brûlait pas sa vie , où l'on ignorait même les économies de bouts de chandelle. Au fait, la bougie , dont la fabrication et la vente seront monopole de l'Eglise, cela a ruiné les pauvres fabricants de lampes à huile....
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Mais justement ce 14 février de l'an 2010, nous voulions aussi en fabriquer une, de ces lampes à huile.....
: et ce en trois étapes qui nous ont conduits d'abord à façonner l'argile, l'étaler comme de la pâte, créer deux formes dans des moules,
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Etape 2. Nous avons dû détacher ces formes une fois sèches - et ce n'est pas de la tarte ! - Logiquement, le fond puis le couvercle de la lampe se détachent quand on tapote le moule.(photo ci-dessous à gauche)
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Normalement ! Mais parfois il faut ruser : on accélère le processus d'assèchement en chauffant nos moules à la lampe- rappelons que le sèche cheveux n'existe pas dans l'antiquité et qu'il faut utiliser les moyens du bord ....de la méditerranée- (photo de droite)
- Troisième acte : assembler les deux parties de la lampe puis les encoller.
Si vous voulez en savoir plus sur les lampes à huile et sur monsieur François CIVEYREL , vous pouvez vous rendre sur son site http://www.reproductions-antiques.com
Comment allumait-on les lampes dans l'antiquité ? |
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Longtemps j'ai répondu que le feu était présent et conservé partout dans les villes antiques (souvenons nous des vestales) et qu'en déplacement on utilisait des briquets (restés en usage jusqu'au XIXe siècle...) pour allumer du feu.
Mais j'ai appris récemment que les romains du 1er Siècle connaissaient les allumettes soufrées... Mes remerciements à Claire Serrano pour m'avoir fait découvrir l' épigramme du poète Martial qui cite un petit métier à Rome : vendeur d'allumettes...
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Le poète Martial [Épigramme, XII, 57] se plaint du vacarme ininterrompu qui lui brise les oreilles : « A Rome, il n'est pas possible au pauvre de penser ou de se reposer. Impossible de vivre en paix le matin à cause des maîtres d'école, la nuit à cause des boulangers, toute la journée à cause des marteaux des chaudronniers. Ici un changeur inoccupé fait rouler sur sa table crasseuse des piles de pièces à l'effigie de Néron. Là un ouvrier espagnol bat du sable d'or et frappe de son maillet sa pierre usée. Rien n'arrête la troupe fanatique des fidèles de Bellone, ni le naufragé verbeux à la poitrine entourée de bandages, ni le juif auquel sa mère a appris à mendier, ni le colporteur chassieux qui vend ses allumettes soufrées. » |
- En savoir plus... |
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Voici quelques éléments : Je suis un passionné d'histoire romaine, je trouve que la poterie antique et plus particulièrement les lampes à huile romaines sont fascinantes, j'ai la chance d'en posséder quelques unes... J'ai souhaité comprendre et retrouver les techniques de fabrication de ces objets extraordinaires. Petit à petit j'ai amélioré ma technique de production, faisant sans y penser de l'archéologie expérimentale, je présente aujourd'hui des reproductions de lampes romaines, grecques et byzantines, j'ai en permanence de nouveaux modèles de lampes en préparation... Je suis aussi l'auteur d'un site (certes très perfectible...) de vulgarisation sur les lampes à huile antiques : il permet entre autres de dater ou d'identifier une lampe.
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